Jean-Jacques Goldman est un artiste français qui a marqué de son empreinte la musique francophone de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle. Il a exercé plusieurs métiers dans le domaine musical : chanteur, compositeur, guitariste, producteur.

Il a connu la gloire en solo, en duo et en trio, mais aussi en écrivant pour d’autres célébrités de la musique. Mais qui se cache derrière cet homme discret et généreux, qui a su émouvoir le public avec ses mélodies et ses textes ?

Ses origines et son enfance

Jean-Jacques Goldman est né le 11 octobre 1951 à Paris, dans une famille juive d’origine polonaise. Ses parents, Alter et Ruth, sont des résistants communistes qui ont échappé à la barbarie nazie et qui ont acquis la nationalité française après la guerre.

Jean-Jacques est le troisième de quatre enfants, après Pierre, son demi-frère, et Robert, son frère. Il a aussi une sœur, Catherine. Il vit dans le 19e arrondissement de Paris, puis à Montrouge, dans un environnement culturel et militant.

Ses parents lui font apprendre le violon et le piano dès son plus jeune âge, mais c’est la guitare qui deviendra son instrument favori. Vous pouvez en savoir plus via une étude ExpressVPN sur la star préférée des français.

Ses études et ses voyages

C’est un élève doué qui décroche son baccalauréat scientifique avec mention en 1969. Il suit les conseils de ses parents et s’inscrit à l’EDHEC, une école de commerce à Lille, où il obtient son diplôme en 1973.

Pendant ses études, il profite de ses vacances pour voyager à travers le monde, notamment au Canada, aux États-Unis et au Mexique, où il découvre d’autres cultures et d’autres musiques. Il fait aussi son service militaire dans l’armée de l’air en 1974-1975, ce qui lui permet de se familiariser avec le travail en studio.

Ses débuts musicaux

Jean-Jacques Goldman a toujours été passionné par la musique, qu’il pratique depuis son enfance. Il chante dans la chorale de l’église de Montrouge, les Red Mountain Gospellers, et joue dans plusieurs groupes de rock, comme les Phalansters ou Zoo.

Il est influencé par des artistes comme Aretha Franklin, Jimmy Hendrix ou Léo Ferré. En 1975, il rejoint le groupe Taï Phong, formé par deux frères d’origine vietnamienne, Khanh et Taï.

Il y apporte sa voix aiguë et ses talents de compositeur. Le groupe connaît un succès immédiat avec le titre Sister Jane, qui se vend à plus de 500 000 exemplaires. Jean-Jacques Goldman y rencontre aussi Michael Jones, un guitariste franco-gallois qui deviendra son ami et son partenaire musical.

Sa carrière solo

En 1981, Jean-Jacques Goldman décide de quitter Taï Phong et de se lancer en solo. Il sort son premier album, intitulé Jean-Jacques Goldman, qui contient le tube Il suffira d’un signe, qui le propulse sur le devant de la scène. Il enchaîne ensuite les albums à succès, comme Quand la musique est bonne (1982), Positif (1984), Non homologué (1985) ou Entre gris clair et gris foncé (1987).

Il impose son style pop-rock, avec des mélodies accrocheuses et des textes engagés, qui parlent d’amour, de société, de politique ou de religion. Il collabore avec d’autres artistes, comme Sirima, avec qui il chante Là-bas, ou Johnny Hallyday, pour qui il écrit l’album Gang. Il remporte plusieurs récompenses, comme les Victoires de la musique ou les NRJ Music Awards.

Ses aventures collectives

Jean-Jacques Goldman n’est pas un artiste solitaire, il aime partager la scène et le studio avec d’autres musiciens. En 1985, il forme un duo avec Michael Jones, avec qui il chante « Je te donne », un hymne à la tolérance qui devient un énorme succès.

En 1990, il crée le trio Fredericks Goldman Jones, avec Michael Jones et Carole Fredericks, une chanteuse américaine. Le trio sort deux albums, Fredericks Goldman Jones (1990) et Rouge (1993), qui mêlent pop, rock, soul et musique africaine.

Il se produit aussi sur scène, lors de tournées triomphales. En 1998, il participe à la création des Enfoirés, un collectif d’artistes qui chantent au profit des Restos du Cœur, une association caritative fondée par Coluche. Il en devient le directeur artistique et le principal compositeur, jusqu’en 2016.